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ANALYSE COMPORTEMENTALE DU CORPS ET MICRO-EXPRESSIONS AVEC LAURENT MONTET

6 septembre 2011

LE PASSAGE A L’ACTE ET LE CRIME PASSIONNEL

PROGRAMME DU STAGE DE FORMATION PRATIQUE IHECRIM/UMJ DE LAGNY SUR MARNE
JOZSEF LAKATOS – LEGAL ADVISOR IN CRIMINAL LAW:
LE PASSAGE A L’ACTE ET LE CRIME PASSIONNEL
DU 1ER au 02 OCTOBRE 2011 / 09h30-12h30 et 14h-17h
Amphithéâtre de l’Unité Médico-Judiciaire du Centre hospitalier de Lagny sur Marne (Marne la Vallée)

Jozsef LAKATOS est ancien Conseiller social et juridique. Formé à la criminologie par le Département de la Justice américaine, il est spécialiste du comportement criminel. Il a notamment mené une action permanente auprès de l’Attorney de Los Angeles en lien avec le FBI, INTERPOL et l’UNODC. Ses recherches opérationnelles ont porté sur les addictions (National Institutes of Health), les types de délinquants et les facteurs de la délinquance, mais aussi le crime organisé, l’analyse financière et le conseil fiscaliste.


En France, une personne meurt tous les trois jours de crime passionnel. On parle de crime passionnel, mais s'agit-il d'une forme de violences conjugales ou d'une réelle histoire d'amour fou ? Quelles sont les circontances exactes et les facteurs entrant en ligne de compte ? Le mobile est la passion ou la jalousie amoureuse. Le schéma le plus classique est celui du triangle amoureux : deux personnes qui en aiment une troisième et se jalousent. Mais pourquoi la passion familiale déclenche aussi le passage à l’acte ? Pourquoi certains perdent le contrôle d’eux-mêmes, et d’autres pas ?


La réponse apportée dans cette formation se fondera sur la criminologie clinique. Une discipline qui se focalise sur la réalité unique, individuelle du délinquant. Son objectif essentiel est d'identifier les traits caractéristiques des criminels et les processus qui conduisent au passage à l'acte. La criminologie clinique repose essentiellement sur les entretiens et les tests afin d'éviter de tronquer la réalité. Vouloir comprendre la personne dans sa totalité, c'est s'aider de plusieurs instruments. Ces évaluations individuelles sont éclairées par les recherches qui utilisent les études de cas, les typologies et les analyses qui rendent compte de la complexité individuelle.


Le processus criminogène selon De Greeff expose parmi d’autres des descriptions rationalistes du phénomène. Les phases décrites mettent en lumière le cheminement de la pensée de l'assassin, dans une reconstruction dynamique du processus psycho-criminologique. Il faut bien lui reconnaître un apport original et non démenti dans la compréhension du passage à l'acte, complété ici par l’expérience opérationnelle de Jozsef Lakatos depuis près de 30 ans.

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6 septembre 2011

PAROLES ET PRATIQUES AU PROCES PENAL

PROGRAMME DU STAGE DE FORMATION PRATIQUE IHECRIM/UMJ DE LAGNY SUR MARNE
MAITRE GILBERT COLLARD :
PAROLES ET PRATIQUES AU PROCES PENAL
DU 15 AU 16 OCTOBRE 2011 / 09h30-12h30 et 14h-17h
Amphithéâtre de l’Unité Médico-Judiciaire du Centre hospitalier de Lagny sur Marne (Marne la Vallée)

« J’ai grandi au sein d’une famille bourgeoise. Mon père était notaire et ma mère, riche héritière. Avec mes deux frères et mes deux soeurs, nous avons passé notre enfance au château de la Madone, le domaine familial, près de Marseille. Durant cette période, j’ai emmagasiné de bonnes données freudiennes. Aujourd’hui, le château est occupé par une compagnie de CRS. La chapelle est un véritable musée des projectiles reçus par les CRS lors des manifs. Tout cela sous l’oeil de la Madone… J’ai intègré ensuite le Collège des Révérends Pères maristes à la Seyne sur Mer qui préparait à l’École navale. J’y ai subi une éducation militaire à la dure, avec de nombreux châtiments corporels. J’avais très peu de permissions pour rentrer à la maison. Il fallait avoir un total de 180 points pour partir le week-end. Nous perdions par exemple 20 points quand nous discutions dans les rangs. C’était donc quasiment impossible d’avoir une respiration familiale. Je n’y mettrai jamais mes enfants ! Cela ne m’a bien évidemment pas donné une vision idyllique de l’humanité, mais en encaissant tous les coups, cela m’a certainement permis d’affronter tous les combats. J’étais un vrai cancre, excepté en gymnastique, en français et en catéchisme. Suite à cette formation spirituelle, j’ai eu ma période anticléricale. Je suis, depuis, redevenu croyant. J’ai prêté le serment d’avocature en 1971. À mes débuts, j’ai rencontré un vieil avocat qui m’a pris en affection et m’a donné l’occasion de plaider très vite aux Assises. J’avais 22 ans et je recevais modestement mes clients dans un café. Je devais plaider par exemple pour un clochard qui avait tué, dans un accident de triporteur, un autre clochard. Il a écopé de seulement trois ans de prison. Je me souviens parfaitement de son : "Merci, petit !" Et depuis, ce qui marque mes affaires, c’est que j’ai toujours des résultats. Je recherche cela. Si aujourd’hui un jeune veut être avocat pénaliste, il doit avoir une vraie révolte en lui et refuser de perdre. Un bon avocat est un révolté. Il faut qu’il sache également qu’il n’y a pas de petites affaires, car il n’y a pas de petites humanités. Toutes les affaires nous marquent. »


Article internet : Comment je suis devenu Gilbert Collard – www.letudiant.fr

23 août 2011

PRATIQUES ET ETUDES DE CAS EN PROFILAGE CRIMINEL PAR LA POLICE JUDICIAIRE

PROGRAMME DU STAGE DE FORMATION PRATIQUE IHECRIM/UMJ DE LAGNY SUR MARNE
FLORENT GATHERIAS – PSYCHOCRIMINOLOGUE A LA DIRECTION CENTRALE DE LA POLICE JUDICIAIRE :
PRATIQUES ET ETUDES DE CAS EN PROFILAGE CRIMINEL PAR LA POLICE JUDICIAIRE
DU 22 AU 23 OCTOBRE 2011 / 09h30-12h30 et 14h-17h
Amphithéâtre de l’Unité Médico-Judiciaire du Centre hospitalier de Lagny sur Marne (Marne la Vallée)

 

Florent GATHERIAS, Psychologue clinicien, Expert près la Cour d’Appel, Psychocriminologue à l’Office Central de Répression des Violences aux Personnes (Direction Centrale de la Police Judiciaire) dans des missions d’assistance à l’enquête criminelle, d’analyse comportementale et psychocriminologique d’affaires judiciaires en cours, et en soutien à l’audition de victimes comme de personnes mises en cause. Il est actuellement le seul « profileur » de la Police nationale affectée à cette tâche.

Vulgarisé dans la série télévisée ESPRITS CRIMINELS, le profilage criminel est une méthode permettant à des enquêteurs spécialistes de la psychologie de déterminer le profil psychologique d'un individu a posteriori (c'est-à-dire après que des faits ont été commis). Il peut s'agir d'un criminel ou d'une victime (fugue, accidenté, etc.).

En criminologie moderne, on considère en général qu'elle est la troisième étape des investigations policières : la première étant l'analyse d'indices, voie ouverte par Scotland Yard au XIXe siècle, et la seconde l'étude du crime en lui-même. La troisième étape, souvent optionnelle consistant à analyser la psyché de l'individu recherché.

On distingue le « profilage criminel » de l'« analyse criminelle » : le premier consiste à déterminer un profil psychologique d'après les éléments en évidence dans les délits commis, et est généralement pratiqué par des psychologues ou des psychiatres, qui font donc ici fonction de « profileurs ». L'analyse criminelle, elle, est une utilisation de l'outil informatique pour aider les enquêteurs (rapprochement de données de fichiers judiciaires, cartographies, etc.).

Le profilage criminel, tel qu'on l'utilise actuellement dans les services de police, est né aux États-Unis, où il fut consacré dans les années 1950 : le psychiatre James A. Brussel fut sollicité par les services de police pour les aider à résoudre une série d'attentats à la bombe qui frappèrent notamment les salles de cinéma de New York entre 1940 et 1956. C'est la précision du profil qu'il établit qui permit d'arrêter le criminel.

Voir également la formation IHECRIM de 3ème année en Analyse criminelle et comportementale :
http://www.ihecrim.fr/docs/fiches/Formation%20Expertale/CHEEC%20Profilage%20def.pdf

9 août 2011

L’AUDITION DE POLICE ET LES STRATEGIES D’AUDITION

PROGRAMME DU STAGE DE FORMATION PRATIQUE IHECRIM/UMJ DE LAGNY SUR MARNE
COMMISSAIRE JEAN-PIERRE VERDUYCKT
POLICE JUDICIAIRE FEDERALE DE NEUFCHATEAU (EN CHARGE DE L’AFFAIRE DUTROUX) :
L’AUDITION DE POLICE ET LES STRATEGIES D’AUDITION
DU 12 AU 13 NOVEMBRE 2011 / 09h30-12h30 et 14h-17h
Amphithéâtre de l’Unité Médico-Judiciaire du Centre hospitalier de Lagny sur Marne (Marne la Vallée)

 

Comment concrètement auditionner ? Interroger un adulte, un mineur? Un délinquant financier, une victime d’agression sexuelle ? Obtenir le maximum d’informations, de preuves ? Favoriser des aveux librement consentis, mais aussi respecter et écouter l’auditionné, détecter des faux-aveux ? etc. Cette formation exceptionnelle, rarement dispensée pour la pratique professionnelle, montrera en détails la méthodologie suivie par la Police fédérale belge (préparation – conduite – exploitation), avant simulations avec les participants. Quelques réflexions en toile de fond :
De René Lechat, ancien commissaire en chef de la police judiciaire de Mons (Belgique) :
« L’aptitude à interroger n’est pas imposée au policier lors de son recrutement. Elle est malheureusement le moindre souci de ceux qui ont la charge de former des auxiliaires aussi précieux de la justice, d’entretenir et de perfectionner leur standing professionnel. L’enseignement de la technique de l’audition du témoin est réservé aux quelques privilégiés qui suivent des cours de perfectionnement ou s’instruisent eux-mêmes. Il n’est généralement pas porté au tableau de l’enseignement direct, par les chefs immédiats. Que dire de la formation pratique ? L’empirisme, la routine encrassent les méthodes comme certains rouages policiers. L’enquêteur est réduit le plus souvent à ses propres moyens et s’il apprend à interroger, c’est à force d’échecs causés par des erreurs
qu’il cherche à corriger.» (Lechat R : « Technique de l’enquête criminelle », tome II, éditions Moderna, Bruxelles 1960, 842-843.)
De François Gorphe, magistrat.
« Une grande erreur serait de s’en tenir à une seule façon d’interroger : la manière doit être adaptée au sujet, et pour y parvenir, il faut commencer par acquérir une connaissance suffisante du caractère de l’individu. Ainsi, la technique méthodique de l’interrogatoire ne prend son véritable développement que dans des conditions de nature psychologique qui se rapportent principalement à l’examen de l’inculpé. Cet examen est réclamé de plus en plus pour la constitution d’un dossier de personnalité qui serait à la base du jugement répressif. Mais son utilité se fait sentir dès le début de l’instruction, sans pouvoir faire de coupure entre le jugement et l’instruction, l’un étant la suite de l’autre, ni de séparation entre les preuves morales et les preuves matérielles, les unes éclairant les autres. La connaissance d’un individu ne s’acquiert pas d’un coup, mais progressivement, à mesure de l’information et de l’observation et cela d’autant plus que l’inculpé se montre sous un jour emprunté ou sous le jour artificiel de la prison». (Cité par DiriwachterG.P. : La psychologie appliquée à l’enquête criminelle in Revue internationale de criminologie et de police technique, 1976, 1, 45-58.)

14 juillet 2011

Laurent Montet...à propos de l'analyse comportementale du corps et des micro-expressions

Démocratisée par les sériés télévisées LIE TO ME et THE MENTALIST, l’analyse comportementale du corps et des micro-expressions est à la fois un art et une science. Selon Laurent Montet, il est généralement admis que 70% de notre communication quotidienne est non verbale. Paradoxalement, nous sommes peu accoutumés à décoder ce type de langage. De la même manière, Laurent Montet estime que les travaux de Mehrabiant en 1971 ont montré que notre jugement sur l’autre dépend pour 58% des expressions et des mimiques, pour 38% de la manière dont ils sont exprimés, et pour 7% seulement du sens des mots.

Pour ainsi dire, Laurent Montet rappelle que nous parlons beaucoup pour pas grand chose, alors que notre corps dit beaucoup sans faire grand-chose… Notre corps, nos gestes, nos micro-expressions nous trahissent ou nous révèlent tous les jours, pour qui sait les observer et les interpréter avec soin. L’objet de cette formation que va dispenser Laurent Montet est donc de mieux maîtriser le langage de notre corps, que l’on soit profane ou professionnel. Laurent Montet juge que cela aidera d’abord à mieux se connaître, puis à mieux connaître les autres.

Votre collègue de travail, votre ami, votre amour vous ment-il ? Quelle elle la véritable motivation ou l’émotion qui se cache derrière la visage de tous les jours ? Etes-vous en face de la bonne personne ou de celle qui vous manipule ? etc. D’un point de vue criminologique ou victimologique, il s’agit donc aussi de mieux évaluer, prévenir et gérer les profils à risque. Qu’il soit mari violent, violeur, tueur en série ou homme politique. Profiler l’autre rien qu’en le regardant… Un atout maître pour les services de renseignement dans la lutte contre le crime, illustré par de nombreuses photographies et exercices pratiques.


Lanalys comportementale du corps et des micro-expressions fera l'objet d'un stage de formation pratique du 24 au 25 Septembre 2011 de 09h30 à 12h30 et de 14h à 17h à AMPHITHEATRE DE L’UMJ DE LAGNY.

Pour tout renseignement, veuillez contacter Monsieur Laurent Montet à l'IHECRIM

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ANALYSE COMPORTEMENTALE DU CORPS ET MICRO-EXPRESSIONS AVEC LAURENT MONTET
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